Monsieur l’agent, sachez que l’histoire ne se confisque pas aux enfants car elle se niche dans leurs maisons et leurs jeux
DOI:
https://doi.org/10.48487/pdh.2025.n20.38604Palabras clave:
historiographie diasporique, diaspora, poésie, analogies végétalesResumen
En Occident, les sciences, les modes de représentation et la compréhension de l’environnement découlent historiquement d’une opposition systémique à ce que les empires coloniaux construisent comme étant la nature, et aux peuples qu’ils considèrent comme non civilisés. Cette entreprise de partition du monde, loin d’être désintéressée, oriente le cours de l’histoire, sa transmission et son interprétation. Ainsi, il y a toujours une résonance particulière dans le fait de s’en emparer. Quelle forme prend cette résonance, et pourquoi est-il important de la situer ? En tant que diasporas, comment pouvons-nous nous l’approprier, afin de la déplacer sans cesse ? Où et pourquoi pourrions-nous en détecter les traces historiques ? Comment pouvons-nous y ajouter des couches pour en proposer une lecture entièrement différente ? Ce texte aborde l’expérience diasporique comme vecteur d’une historiographie subjective, rejetant la ligne chronologique linéaire et remettant en question l’idée que l’histoire ne peut être comprise collectivement, s’éloignant ainsi d’un récit unidirectionnel.
