L’acquisition conjointe et la garde partagée dans les musées d’art : le cas du Musée des beaux-arts du Canada
DOI :
https://doi.org/10.48487/pdh.2024.n19.36260Mots-clés :
acquisition conjointe, gestion partagée, collections , partenariats, muséesRésumé
À l’ère des réseaux, les institutions muséales ont de plus en plus recours aux pratiques collaboratives et aux partenariats. Bien que souvent à l’oeuvre dans des projets d’exposition, elle est peut aussi s’infiltrer dans l’acquisition, puis bousculer les pratiques de collectionnement habituelles. Cet article étudie deux modalités de muséalisation collaboratives : l’acquisition conjointe et la garde partagée. Si l’acquisition conjointe réfère à la propriété partagée d’une oeuvre par plusieurs institutions, muséales ou non, la garde partagée concerne plutôt un partage de l’autorité décisionnelle quant à une oeuvre inscrite dans les collections sans transfert de propriété. Cet article propose en première partie de poser les fondements théoriques autour de ces deux concepts, puis de les considérer à travers l’étude de cas du Musée des beaux-arts du Canada. L’historique institutionnel sera épluché pour faire ressortir sa propension à la collaboration et aux partenariats qui ouvrent la voie à des pratiques collaboratives renouvelées.